- EAN13
- 9782706120862
- Éditeur
- PUG
- Date de publication
- 17/04/2020
- Collection
- SPORT CULTURE ET SOCIETE
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Champions Noirs, Racisme Blanc
La métropole et les sportifs noirs en contexte colonial (1901-1944)
Timothée JOBERT
Pug
Sport Culture Et Societe
Autre version disponible
Alors que la question de l’héritage colonial de la France se pose avec acuité
à notre société, cet ouvrage ouvre une perspective originale en interrogeant
l’accueil réservé par les Français de métropole aux sportifs noirs dans une
configuration historique marquée par le racisme colonial (1901-1944).
Analysant la sensibilité du champ sportif à ce phénomène, il retrace le
parcours de champions qui ont inscrit leurs noms dans le marbre de la mémoire
collective : Major Taylor, Jack Johnson, Jesse Owens, Battling Siki, Panama Al
Brown, Larbi Ben Barek… Il démontre avec force et minutie que non seulement
les métropolitains n’instaurent pas de système sportif ségrégué – à l’inverse
des colonies ou du monde anglophone – mais qu’ils tendent à manifester un
racisme moins virulent, moins prégnant dans ce champ que dans la sphère
civile. Il constate, paradoxalement, que le respect – tout relatif ! – des
principes affichés (universalisme, réussite au mérite) s’accompagne de la
structuration d’un imaginaire raciste qui fige jusqu’à aujourd’hui la figure
du champion noir (supérieur physiologiquement, instinctif et brillant, mais
aussi indiscipliné, individualiste, inconstant…). Aussi s’efforce-t-il d’en
déconstruire les fondements, en particulier le bricolage conceptuel qui
prévaut à l’émergence de la croyance en la supériorité de la race noire sur
les terrains de sport.
à notre société, cet ouvrage ouvre une perspective originale en interrogeant
l’accueil réservé par les Français de métropole aux sportifs noirs dans une
configuration historique marquée par le racisme colonial (1901-1944).
Analysant la sensibilité du champ sportif à ce phénomène, il retrace le
parcours de champions qui ont inscrit leurs noms dans le marbre de la mémoire
collective : Major Taylor, Jack Johnson, Jesse Owens, Battling Siki, Panama Al
Brown, Larbi Ben Barek… Il démontre avec force et minutie que non seulement
les métropolitains n’instaurent pas de système sportif ségrégué – à l’inverse
des colonies ou du monde anglophone – mais qu’ils tendent à manifester un
racisme moins virulent, moins prégnant dans ce champ que dans la sphère
civile. Il constate, paradoxalement, que le respect – tout relatif ! – des
principes affichés (universalisme, réussite au mérite) s’accompagne de la
structuration d’un imaginaire raciste qui fige jusqu’à aujourd’hui la figure
du champion noir (supérieur physiologiquement, instinctif et brillant, mais
aussi indiscipliné, individualiste, inconstant…). Aussi s’efforce-t-il d’en
déconstruire les fondements, en particulier le bricolage conceptuel qui
prévaut à l’émergence de la croyance en la supériorité de la race noire sur
les terrains de sport.
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