L'Église catholique et le communisme en Europe 1917-1989, de Lénine à Jean-Paul II
EAN13
9782204090704
ISBN
978-2-204-09070-4
Éditeur
Cerf
Date de publication
Collection
HISTOIRE
Nombre de pages
383
Dimensions
23,6 x 14,6 x 3,1 cm
Poids
701 g
Langue
français
Code dewey
261.709
Fiches UNIMARC
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L'Église catholique et le communisme en Europe 1917-1989

de Lénine à Jean-Paul II

De

Cerf

Histoire

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Le point de départ de l'auteur est une hypothèse assez inédite, sinon provocante : le communisme en tant que dernière hérésie du christianisme. Philippe Chenaux met en évidence les continuités et les ruptures des deux doctrines. Se basant sur une documentation largement inédite, il retrace l'histoire des relations, pour le moins tourmentées et conflictuelles, entre l'Église catholique et le communisme en Europe depuis la révolution d'Octobre, et la naissance du premier État athée de l'histoire, jusqu'à la chute du Mur de Berlin qui marque l'effondrement du système communiste. Si l'aspect proprement diplomatique des relations entre le Vatican et l'Union soviétique fait l'objet de longs développements, d'autres, moins connus, sont également abordés : l'aspect politique de la collaboration entre catholiques et communistes à l'intérieur de chaque pays ; l'aspect intellectuel des rapports entre la pensée chrétienne et le marxisme ; l'aspect œcuménique des relations du catholicisme avec l'orthodoxie russe. Le découpage chronologique correspond aux trois grandes périodes de l'histoire politique et religieuse de l'Europe au XXe siècle : " la guerre civile européenne " [1917-1945] –; l'Église se voit confrontée à l'impossible dilemme de devoir choisir entre le Charybde communiste et le Scylla nazi ; la guerre froide (1945-1958] –; l'Église de Pie XII se trouve, malgré elle, identifiée à l'Occident dans sa lutte contre le totalitarisme soviétique ; le dégel et la détente (1958-1989] –; l'Église conciliaire choisit la voie du dialogue avec l'Est pour finalement contribuer à l'effondrement du système. -- The author's point of departure is an unusual hypothesis, not to say provocation: communism as Christianity's ultimate heresy. Philippe Chenaux demonstrates the continuity and ruptures of the two doctrines. Drawing from largely unpublished sources, he retraces the history of the relations – tormented and conflictual to say the least – between the Catholic Church and communism in Europe since the October Revolution and the birth of the first Atheist State in history, all the way to the fall of the Berlin Wall which marked the collapse of the communist system. Although the diplomatic relations between the Vatican and the Soviet Union are treated in depth, other lesser known aspects are also covered: the political angle of the collaboration between Catholics and communists within each country; the intellectual rapport between Christian thought and Marxism; the ecumenical aspect of relations between Catholicism and Russian Orthodoxy. The book's chronological plan corresponds to three major periods in the political and religious history of Europe in the 20th century: 'European Civil War [1917-1945] –; the Church is confronted by the impossible dilemma of choosing between the communist Charybdis and the Nazi Scylla; Cold War (1945-1958] –; the Church of Pius XII is, in spite of itself, identified with the West in its struggle against Soviet totalitarianism; a thaw in relations, détente (1958-1989] –; the conciliar Church chooses the way of dialogue with the East, finally making its contribution to the collapse of the system.
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