- EAN13
- 9782021136845
- Éditeur
- Le Seuil
- Date de publication
- 25/05/2014
- Collection
- Science ouverte
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
-
Papier - Seuil 21,00
BONUS : En complément du livre, découvrez les fictions à l'origine de la
sérendipité, cliquez sur l'onglet " extrait pdf " ci-contre.
Quand Walpole invente le mot " sérendipité " en 1754, il évoque la faculté de
découvrir, " par hasard et sagacité ", ce que l'on ne cherchait pas.
Aujourd'hui, le terme connaît une vogue croissante au sens de " découverte par
hasard ". Mais si cette focalisation permet d'affirmer la dimension
imprévisible et non programmable de la recherche, l'occultation de la sagacité
empêche de saisir ce que " sérendipité " désigne véritablement, et qui est au
cœur de toute découverte.
Pour comprendre le sens profond du terme, il faut remonter aux contes
orientaux qui ont inspiré Walpole et Voltaire (pour la " méthode de Zadig "),
et lire les romanciers et les savants qui se sont passionnés pour cette idée.
Parmi eux, Balzac et Poe, Freud et Poincaré, Cannon et Wiener. Tous ont
cherché à saisir le fonctionnement de l'esprit humain quand il est attentif à
ce qui le surprend et en propose une interprétation pertinente, par
l'association d'idées, l'imagination, la réflexivité.
L'étonnante histoire du mot révèle de profonds changements dans la conception
des processus de création, et dans les rapports entre sciences, littérature et
politique. Au terme de l'enquête, ce mot venu d'un conte ancestral acquiert la
puissance d'un concept, porteur d'enjeux épistémologiques, politiques et
humanistes.
Sylvie Catellin est maître de conférences en sciences de l'information et de
la communication à l'université de Versailles St-Quentin-en-Yvelines. Elle
étudie les rapports entre sciences et culture dans la création, la médiation
et la diffusion des savoirs. Elle a dirigé récemment " L'Imaginaire dans la
découverte ", Alliage, n° 70, 2012.
Préface de Laurent Loty
*[5e]: Cinquième
sérendipité, cliquez sur l'onglet " extrait pdf " ci-contre.
Quand Walpole invente le mot " sérendipité " en 1754, il évoque la faculté de
découvrir, " par hasard et sagacité ", ce que l'on ne cherchait pas.
Aujourd'hui, le terme connaît une vogue croissante au sens de " découverte par
hasard ". Mais si cette focalisation permet d'affirmer la dimension
imprévisible et non programmable de la recherche, l'occultation de la sagacité
empêche de saisir ce que " sérendipité " désigne véritablement, et qui est au
cœur de toute découverte.
Pour comprendre le sens profond du terme, il faut remonter aux contes
orientaux qui ont inspiré Walpole et Voltaire (pour la " méthode de Zadig "),
et lire les romanciers et les savants qui se sont passionnés pour cette idée.
Parmi eux, Balzac et Poe, Freud et Poincaré, Cannon et Wiener. Tous ont
cherché à saisir le fonctionnement de l'esprit humain quand il est attentif à
ce qui le surprend et en propose une interprétation pertinente, par
l'association d'idées, l'imagination, la réflexivité.
L'étonnante histoire du mot révèle de profonds changements dans la conception
des processus de création, et dans les rapports entre sciences, littérature et
politique. Au terme de l'enquête, ce mot venu d'un conte ancestral acquiert la
puissance d'un concept, porteur d'enjeux épistémologiques, politiques et
humanistes.
Sylvie Catellin est maître de conférences en sciences de l'information et de
la communication à l'université de Versailles St-Quentin-en-Yvelines. Elle
étudie les rapports entre sciences et culture dans la création, la médiation
et la diffusion des savoirs. Elle a dirigé récemment " L'Imaginaire dans la
découverte ", Alliage, n° 70, 2012.
Préface de Laurent Loty
*[5e]: Cinquième
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