- EAN13
- 9782140201240
- Éditeur
- Éditions L'Harmattan
- Date de publication
- 19/01/2022
- Collection
- Religions et Spiritualité
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
« Dieu » ou « comme Dieu » ?
Enquête philologique sur <em>harpagmos</em> en Philippiens 2.6
Didier Fontaine
Éditions L'Harmattan
Religions et Spiritualité
Autre version disponible
-
Papier - L'Harmattan 22,00
Dès les premiers temps de l'Église, les chrétiens l'avaient remarqué : les
écrits de l'apôtre Paul contiennent « des choses difficiles à comprendre »
dont on peut « tordre le sens » (2 Pierre 3.15-16). L'hymne christologique de
Philippiens 2.6-11 est de ces passages. Trop souvent interprété à la lumière
des Pères de l'Église des IVe et Ve siècles, lesquels étaient enlisés dans des
controverses et arguties doctrinales, son sens paraît plus limpide lorsqu'il
est remis dans son contexte historique : celui de la communauté chrétienne de
Philippes, une colonie romaine du Ier siècle. Au pays des merveilles, les mots
signifient ce qu'on décide qu'ils signifient, et il semblerait bien que
certaines traductions de Philippiens 2.6 aient été réalisées au-delà du
miroir. Au gré de ses traductions aussi originales qu'incompatibles, le terme
harpagmos y prend à peu près n'importe quel sens - à l'exception du plus
évident. Comment est-ce possible ? Par quel miracle et par quelle autorité
peut-on attribuer à un mot un sens inédit ?
écrits de l'apôtre Paul contiennent « des choses difficiles à comprendre »
dont on peut « tordre le sens » (2 Pierre 3.15-16). L'hymne christologique de
Philippiens 2.6-11 est de ces passages. Trop souvent interprété à la lumière
des Pères de l'Église des IVe et Ve siècles, lesquels étaient enlisés dans des
controverses et arguties doctrinales, son sens paraît plus limpide lorsqu'il
est remis dans son contexte historique : celui de la communauté chrétienne de
Philippes, une colonie romaine du Ier siècle. Au pays des merveilles, les mots
signifient ce qu'on décide qu'ils signifient, et il semblerait bien que
certaines traductions de Philippiens 2.6 aient été réalisées au-delà du
miroir. Au gré de ses traductions aussi originales qu'incompatibles, le terme
harpagmos y prend à peu près n'importe quel sens - à l'exception du plus
évident. Comment est-ce possible ? Par quel miracle et par quelle autorité
peut-on attribuer à un mot un sens inédit ?
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