Les normes, Wittgenstein, Leibniz, Kelsen, Aristote
EAN13
9782200356705
Éditeur
Armand Colin
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Les normes

Wittgenstein, Leibniz, Kelsen, Aristote

Armand Colin

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Il n'est pas de société sans normes. Mais sont-elles simplement des
contraintes imposées par les activités des autres, des règles pour des
comportements sociaux, ou bien sont-elles liées aux valeurs de notre société ?

Analyse de la notion
Le juriste pense pouvoir décrire les normes d'un système juridique sans se
poser la question de leur valeur. Le philosophe communautariste pense à
l'inverse que nous devons nos évaluations aux normes de notre communauté de
vie.
L'un comme l'autre sous-estiment le fait que les normes sont instituées. Créer
et accepter une institution, c'est supposer qu'une fois devenue le cadre de
nos activités, elle modifiera en retour les motivations qui guident les
actions de chacun, rendant par là possibles des interactions qui ont pour nous
une valeur. Dans cette perspective de l'institution, il est possible de
distinguer les normes des valeurs, des règles et des conventions, et de se
poser la question d'une vérité des normes.

Étude de textes
Nous irons des fondations conceptuelles de la règle aux mises en jeu des
normes : de Wittgenstein, qui dans ses Recherches philosophiques insiste sur
le lien des normes à leur usage, à Leibniz qui dans son Des conditions
envisage des obligations conditionnelles à des faits ; puis de Kelsen, qui
pense les normes à la fois dans leur positivité et leur caractère
d'obligation, à Aristote (Éthique à Nicomaque) qui nous montre sur quels
principes de justice peuvent reposer les normes.

Pierre LIVET, professeur de philosophie à l'université d'Aix-Marseille I, est
directeur du CEPERC et auteur de nombreux ouvrages et articles en philosophie
de l'action et des sciences sociales.
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