- EAN13
- 9782204108874
- Éditeur
- Cerf
- Date de publication
- 21/10/2016
- Collection
- ESSAI HORS COLLECTION
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Esthétique de la transfiguration
De l'icône à l'image virtuelle
Wunenburger Jean-Jacques
Cerf
Essai Hors Collection
Autre version disponible
-
Papier - Cerf 26,40
L’esthétique occidentale est dominée par le paradigme de l’imitation, issu de
Platon et d’Aristote, souvent réduit à une interprétation stéréotypée. Mais
loin d’être une simple copie, l’oeuvre d’art transforme son référent, par la
création visuelle et le verbe langagier, en lui conférant une profondeur
nouvelle touchant à l’invisible.
Comment repenser alors l’expérience esthétique des arts ? C’est à un nouveau
paradigme qu’appelle ici Jean-Jacques Wunenburger : celui de « Pâques
esthétiques », propre à la théologie chrétienne de la transfiguration, pour
laquelle l’image visible du Dieu doit mourir à soi pour renaître dans un
espace visionnaire, celui du corps de gloire.
Libéré de sa source religieuse, ce paradigme permet de mieux comprendre le
statut des images comme des tentatives de transfigurer le visible.
L’expérience esthétique reposerait donc sur des oeuvres considérées comme des
réalités imaginales et le regard porté sur elles relèverait d’une conversion
du regard, non réductible à une
reconnaissance perceptive.
Ainsi « l’esthétique de la transfiguration » propose une autre lecture de
l’expérience esthétique mais prétend aussi éclairer par son effacement la
crise actuelle de l’art.
Professeur de philosophie à l’université Jean-Moulin Lyon 3, Jean-Jacques
Wunenburger préside l’association Gaston Bachelard et le Centre de recherches
internationales sur l’imaginaire. Il a consacré de nombreux ouvrages à
l’image, à l’imagination et à l’imaginaire dans leurs relations avec la
rationalité. Entre autres : La vie des images (2002) Philosophie des images
(1997), L’imaginaire (2016).
Platon et d’Aristote, souvent réduit à une interprétation stéréotypée. Mais
loin d’être une simple copie, l’oeuvre d’art transforme son référent, par la
création visuelle et le verbe langagier, en lui conférant une profondeur
nouvelle touchant à l’invisible.
Comment repenser alors l’expérience esthétique des arts ? C’est à un nouveau
paradigme qu’appelle ici Jean-Jacques Wunenburger : celui de « Pâques
esthétiques », propre à la théologie chrétienne de la transfiguration, pour
laquelle l’image visible du Dieu doit mourir à soi pour renaître dans un
espace visionnaire, celui du corps de gloire.
Libéré de sa source religieuse, ce paradigme permet de mieux comprendre le
statut des images comme des tentatives de transfigurer le visible.
L’expérience esthétique reposerait donc sur des oeuvres considérées comme des
réalités imaginales et le regard porté sur elles relèverait d’une conversion
du regard, non réductible à une
reconnaissance perceptive.
Ainsi « l’esthétique de la transfiguration » propose une autre lecture de
l’expérience esthétique mais prétend aussi éclairer par son effacement la
crise actuelle de l’art.
Professeur de philosophie à l’université Jean-Moulin Lyon 3, Jean-Jacques
Wunenburger préside l’association Gaston Bachelard et le Centre de recherches
internationales sur l’imaginaire. Il a consacré de nombreux ouvrages à
l’image, à l’imagination et à l’imaginaire dans leurs relations avec la
rationalité. Entre autres : La vie des images (2002) Philosophie des images
(1997), L’imaginaire (2016).
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