- EAN13
- 9782213674155
- Éditeur
- Fayard
- Date de publication
- 11/04/2018
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
-
Papier - Fayard 23,00
L’exécution en masse des ennemis politiques à la fin de la République romaine
illustra un mot inventé pendant les guerres de Religion : le massacre. Au xxe
siècle, la destruction de Carthage et les exterminations pratiquées en Gaule
par César ont nourri la réflexion sur le génocide. En quoi ces considérations
font-elles écho aux perceptions des Anciens ?
Dans une analyse inédite des massacres perpétrés par les Romains entre le iiie
et le ier siècle av. J.-C., Nathalie Barrandon plonge le lecteur au cœur de
ces violences politiques et militaires. Récits littéraires, iconographie ou
archéologie éclairent les conditions du passage à l’acte, les responsabilités,
les choix opérés (tuerie, pillage, destruction matérielle, asservissement…) et
dressent un portrait novateur de la société romaine. Car s’il n’y eut que peu
de massacres, ces expériences de la violence de masse participèrent à
l’élaboration d’un système de valeurs fondé sur le comportement des élites et
leurs vices, donnant peu à peu matière à la figure du tyran.
Maître de conférences en histoire romaine à l’université de Nantes, Nathalie
Barrandon est spécialiste de la République romaine, notamment de la vie
politique, des guerres civiles et du gouvernement de l’empire.
illustra un mot inventé pendant les guerres de Religion : le massacre. Au xxe
siècle, la destruction de Carthage et les exterminations pratiquées en Gaule
par César ont nourri la réflexion sur le génocide. En quoi ces considérations
font-elles écho aux perceptions des Anciens ?
Dans une analyse inédite des massacres perpétrés par les Romains entre le iiie
et le ier siècle av. J.-C., Nathalie Barrandon plonge le lecteur au cœur de
ces violences politiques et militaires. Récits littéraires, iconographie ou
archéologie éclairent les conditions du passage à l’acte, les responsabilités,
les choix opérés (tuerie, pillage, destruction matérielle, asservissement…) et
dressent un portrait novateur de la société romaine. Car s’il n’y eut que peu
de massacres, ces expériences de la violence de masse participèrent à
l’élaboration d’un système de valeurs fondé sur le comportement des élites et
leurs vices, donnant peu à peu matière à la figure du tyran.
Maître de conférences en histoire romaine à l’université de Nantes, Nathalie
Barrandon est spécialiste de la République romaine, notamment de la vie
politique, des guerres civiles et du gouvernement de l’empire.
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