- EAN13
- 9782271085245
- Éditeur
- CNRS éditions
- Date de publication
- 12/02/2015
- Collection
- Histoire
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Algérie coloniale. Quand chrétiens et musulmans cohabitent
musulmans et chrétiens : contrôle de l'État (1830-1914)
Oissila Saaidia
CNRS éditions
Histoire
Autre version disponible
-
Papier - "CNRS Éditions" 25,00
Au cours du XIXe siècle, catholicisme et islam deviennent les deux religions
majoritaires en Algérie. Alors que l'islam est attesté depuis des siècles, le
catholicisme est assimilé au conquérant. Comment la France a-t-elle procédé
dans ses relations avec ces deux religions ? Et que nous disent ces relations
de la réalité coloniale ? Oissila Saaidia retrace ici les étapes qui ont
conduit à " l'invention du culte musulman ". Le catholicisme apparaît, lui,
comme l'un des piliers de l'ordre colonial bien que des tensions apparaissent
avec la République anticléricale. De leur côté, les musulmans sont soumis à
une " obsession sécuritaire " croissante de la part des autorités françaises.
C'est dans ce contexte de mise sous tutelle des cultes que la loi de
Séparation de 1905 va donner, pour la première fois, un cadre légal à l'islam.
Conçue pour la métropole, cette loi est censée inaugurer un nouveau type de
relations entre l'État et les cultes. Elle stipule en effet que la République
ne reconnaît ni ne subventionne aucun d'entre eux. En théorie, toutes les
confessions sont placées à la même enseigne républicaine. Dans la réalité, les
choses seront bien différentes en Algérie...
majoritaires en Algérie. Alors que l'islam est attesté depuis des siècles, le
catholicisme est assimilé au conquérant. Comment la France a-t-elle procédé
dans ses relations avec ces deux religions ? Et que nous disent ces relations
de la réalité coloniale ? Oissila Saaidia retrace ici les étapes qui ont
conduit à " l'invention du culte musulman ". Le catholicisme apparaît, lui,
comme l'un des piliers de l'ordre colonial bien que des tensions apparaissent
avec la République anticléricale. De leur côté, les musulmans sont soumis à
une " obsession sécuritaire " croissante de la part des autorités françaises.
C'est dans ce contexte de mise sous tutelle des cultes que la loi de
Séparation de 1905 va donner, pour la première fois, un cadre légal à l'islam.
Conçue pour la métropole, cette loi est censée inaugurer un nouveau type de
relations entre l'État et les cultes. Elle stipule en effet que la République
ne reconnaît ni ne subventionne aucun d'entre eux. En théorie, toutes les
confessions sont placées à la même enseigne républicaine. Dans la réalité, les
choses seront bien différentes en Algérie...
S'identifier pour envoyer des commentaires.