- EAN13
- 9782402113977
- Éditeur
- FeniXX réédition numérique (Nouvelles éditions JMP)
- Date de publication
- 31/12/1998
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Terreur et rhétorique : Breton, Bataille, Leiris, Paulhan, Barthes et Cie
Autour du surréalisme
Michel Beaujour
FeniXX réédition numérique (Nouvelles éditions JMP)
Terreur et Rhétorique. Autour du Surréalisme. La fureur qui lançait naguère
les avant-gardes à l’assaut de la littérature établie s’est récemment calmée.
Pour comprendre ces anciens, et peut-être futurs, conflits, il convient de
revenir sur les notions de Terreur et de Rhétorique que Jean Paulhan sut
imposer dans les années quarante afin de rendre intelligible l’implacable
lutte idéologique qui déchirait les Lettres en France depuis Baudelaire. Ici,
André Breton et les surréalistes ainsi que Georges Bataille et Henri Michaux,
proches du surréalisme en dépit de désaccords fondamentaux, incarnent la
Terreur et la quête du Sublime, c’est-à-dire la volonté de changer la vie,
plutôt que celle d’améliorer la littérature, si décriée d’ailleurs depuis
Verlaine. Ancien partisan de la Terreur, Michel Leiris conçut enfin un
compromis viable avec la Rhétorique. Ce processus passe par la découverte de
l’anthropologie et de l’autoportrait. Il en ira de même, à tout prendre, pour
Roland Barthes et Edgar Morin. Enfin, la Rhétorique, qui reste inséparable de
la poétique occidentale, renaît de ses cendres au moment où pèsent les plus
graves inquiétudes sur l’avenir de la littérature, reléguée dans les marges de
la culture contemporaine par les médias électroniques.
les avant-gardes à l’assaut de la littérature établie s’est récemment calmée.
Pour comprendre ces anciens, et peut-être futurs, conflits, il convient de
revenir sur les notions de Terreur et de Rhétorique que Jean Paulhan sut
imposer dans les années quarante afin de rendre intelligible l’implacable
lutte idéologique qui déchirait les Lettres en France depuis Baudelaire. Ici,
André Breton et les surréalistes ainsi que Georges Bataille et Henri Michaux,
proches du surréalisme en dépit de désaccords fondamentaux, incarnent la
Terreur et la quête du Sublime, c’est-à-dire la volonté de changer la vie,
plutôt que celle d’améliorer la littérature, si décriée d’ailleurs depuis
Verlaine. Ancien partisan de la Terreur, Michel Leiris conçut enfin un
compromis viable avec la Rhétorique. Ce processus passe par la découverte de
l’anthropologie et de l’autoportrait. Il en ira de même, à tout prendre, pour
Roland Barthes et Edgar Morin. Enfin, la Rhétorique, qui reste inséparable de
la poétique occidentale, renaît de ses cendres au moment où pèsent les plus
graves inquiétudes sur l’avenir de la littérature, reléguée dans les marges de
la culture contemporaine par les médias électroniques.
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