- EAN13
- 9782715420649
- Éditeur
- QUE SAIS-JE
- Date de publication
- 18/10/2023
- Collection
- Que sais-je ?
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
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Papier - Que sais-je ? 10,00
Il n’est pas besoin de rappeler la traditionnelle méfiance des philosophes
envers l’art et les artistes. Aussi la philosophie de l’art, inaugurée avec
Platon, commence-t-elle paradoxalement par une condamnation des « beaux-arts »
et de la poésie. Cependant elle peut naître lorsque l’expérience esthétique
devient problématique. Primitif, exotique, populaire, gothique, brut, naïf,
l’art se charge lui-même de faire éclater toute définition canonique du beau,
contestant les évidences esthétiques héritées du passé. La philosophie de
l’art n’est donc pas dans la tête du philosophe : elle est requise par
l’histoire récente de la définition des « beaux-arts ». Quelles questions
l’art pose-t-il à la philosophie ? Quelle énigme, mais aussi quels défis, la
figure de l’artiste représente-t-elle pour le philosophe ?
envers l’art et les artistes. Aussi la philosophie de l’art, inaugurée avec
Platon, commence-t-elle paradoxalement par une condamnation des « beaux-arts »
et de la poésie. Cependant elle peut naître lorsque l’expérience esthétique
devient problématique. Primitif, exotique, populaire, gothique, brut, naïf,
l’art se charge lui-même de faire éclater toute définition canonique du beau,
contestant les évidences esthétiques héritées du passé. La philosophie de
l’art n’est donc pas dans la tête du philosophe : elle est requise par
l’histoire récente de la définition des « beaux-arts ». Quelles questions
l’art pose-t-il à la philosophie ? Quelle énigme, mais aussi quels défis, la
figure de l’artiste représente-t-elle pour le philosophe ?
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