Éloge de la colère, L'humeur colérique dans l'Antiquité et à la Renaissance
EAN13
9782705682491
ISBN
978-2-7056-8249-1
Éditeur
Hermann
Date de publication
Collection
HR.SAVOIR LETTR
Nombre de pages
452
Dimensions
21 x 14 x 3,4 cm
Poids
506 g
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Éloge de la colère

L'humeur colérique dans l'Antiquité et à la Renaissance

De

Hermann

Hr.Savoir Lettr

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Cet essai retrace le parcours de la philosophie morale, de l'Antiquité à la Renaissance, lorsqu'elle s'attache à mesurer le rôle de l'humeur colérique dans le champ de l'affectivité. Les médecins de l'Antiquité, Hippocrate et Galien, qui voient dans le déséquilibre humoral la cause des maladies physiques et mentales, tiennent la colère pour responsable de graves perturbations ; les moralistes exploiteront le savoir médical pour dénoncer les dangereux effets de l'irascibilité, susceptible d'emporter jusqu'au délire quiconque ne sait pas résister à cette impulsion. Dans le procès de la colère, toujours enflammé, Aristote, sur les bancs de la défense, est son avocat le plus ardent : elle est à ses yeux, comme l'assurait Achille, « beaucoup plus douce que le miel ». S'attachant à définir la logique des passions, il a l'originalité d'arracher la colère au champ de l'irrationnel, en montrant qu'elle peut prêter l'oreille à la raison, et il la tient alors pour l'alliée efficace du courage et de la vertu.
On a prêté attention aux arguments d'Aristote lorsqu'il se dresse en défenseur d'une juste colère, et à ceux des humanistes, comme Aubigné ou Sponde, qui attestent qu'il est des fureurs légitimes : la colère qui « brûle le foie » de Juvénal devant le spectacle des injustices est assurément juste.
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