Ni homme ni femme
EAN13
9782204098632
ISBN
978-2-204-09863-2
Éditeur
Cerf
Date de publication
Collection
Lire la Bible (175)
Nombre de pages
163
Dimensions
21,6 x 13,5 x 1,1 cm
Poids
232 g
Langue
français
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Ni homme ni femme

De

Cerf

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Indisponible
Devant Dieu, dans le Christ, les différences ne comptent plus. " Il n'y a plus ni Juif ni Grec, ni esclave ni homme libre, ni homme ni femme " (Ga 3, 28) : cette proclamation de la nouveauté chrétienne est sans doute très ancienne, antérieure aux lettres de Paul. À l'autre extrémité, au terme de l'évolution, la première lettre à Timothée, postérieure sans doute à saint Paul, souligne la différence entre l'homme et la femme et en arrive à prescrire non seulement la soumission de celle-ci à l'intérieur du cadre social, mais sa réduction au silence à l'intérieur même des communautés chrétiennes (1 Tm 2, 9-15). Comment expliquer une telle évolution à partir de l'attitude extraordinairement ouverte de Jésus ? Est-il juste de répéter que Paul fut un artisan majeur de ce durcissement de l'attitude chrétienne à l'égard de la femme ? L'auteur démontre plutôt que nous sommes en présence d'un effet pervers de la légitime inculturation de la fol. L'accommodement des premières générations chrétiennes aux structures et aux pratiques sociales de leur temps aurait émoussé chez elles la conscience et l'affirmation concrète de la nouveauté évangélique en ce qui concerne la dignité et la participation égale de la femme au salut et à la vie des communautés. " Si le sel perd sa saveur..." -- Before God, in Christ, differences count for nothing. 'There is neither Jew nor Greek, there is neither bond nor free, there is neither male nor female' (Galatians 3:28): this proclamation of the Christian gospel is no doubt very ancient, and anterior to the letters of Saint Paul. At the other extreme, in terms of evolution, the First Epistle to Timothy - probably post- Pauline - underlines the difference between man and woman and succeeds in not only prescribing the latter's submission within the structure of society, but even her reduction to silence within Christian communities themselves (1 Timothy 2, 9-15). How can we explain such a departure from the extraordinarily open attitude of Jesus? Is it fair to reiterate that Paul was a major contributor to the hardening of Christianity's attitude towards women? The author demonstrates that we are witnessing a perverse effect of the legitimate enculturation of the faith. The first Christians' accommodation of the structures and social practices of their times had blunted their conscience, and the concrete affirmation of the Gospel as regards women's dignity and equal participation in both salvation and the life of their communities. 'But if the salt should lose its flavour...'
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