Les Sociétés de vie apostolique, identité et législation
EAN13
9782204040655
ISBN
978-2-204-04065-5
Éditeur
Cerf
Date de publication
Collection
Droit canonique
Dimensions
21,5 x 13,5 x 1,6 cm
Poids
267 g
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Les Sociétés de vie apostolique

identité et législation

De

Cerf

Droit canonique

Indisponible
Cette catégorie d'instituts, que le nouveau code de droit canonique latin nomme « sociétés de vie apostolique », relève d'une histoire complexe. Si l'on considère que leur caractéristique fondamentale consiste à mener la vie commune sans voeux, en imitant le style de vie des religieux - tels étaient en effet les termes du code de droit canonique latin de 1917 -, il faut en faire remonter l'origine au moins au IVème siècle. Mais leur date de naissance se rapproche si l'on estime avec le code latin promulgué en 1983 qu'elles se distinguent par leur but apostolique propre, grâce auquel leurs membres tendent à la perfection de la charité, soutenus par une règle de vie et une communauté fraternelle. On peut alors attribuer la paternité des sociétés de vie apostolique masculines au pittoresque saint Philippe Néri, dont l'Oratoire à Rome fut approuvé par Grégoire XIII, le 15 juillet 1575 et celle des sociétés de vie apostolique féminines à saint Vincent de Paul, fondateur des Filles de la Charité avec sainte Louise de Marillac en 1633. Jusqu'à tout récemment, beaucoup ne comprenaient pas que les Lazaristes, les Sulpiciens, les Eudistes, les Oratoriens, les missionnaires des Missions Étrangères de Paris ou des Missions africaines de Lyon, pour ne citer qu'eux, et a fortiori les Filles de la Charité, n'étaient pas des religieux. Depuis le concile Vatican II, et surtout depuis le code latin de 1983, une nouvelle catégorie théologique et canonique a fait son apparition : « La vie consacrée par la profession des conseils évangéliques ». Et certains pensent que les sociétés de vie apostolique, ou au moins certaines d'entre elles qui assument les conseils évangéliques par un lien établi par les constitutions, pourraient légitimement entrer dans cette catégorie, au côté des instituts religieux et des instituts séculiers. Le présent ouvrage tend à prouver qu'il n'en est rien.
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