EAN13
9782204051248
ISBN
978-2-204-05124-8
Éditeur
Cerf
Date de publication
Collection
Textes
Séries
Sermons paroissiaux / John Henry Newman. (4)
Dimensions
10 x 10 x 2 cm
Poids
1101 g
Langue
français
Langue d'origine
anglais
Code dewey
252.609
Fiches UNIMARC
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IV, Le paradoxe chrétien - Sermons paroissiaux - tome 4 Le paradoxe chrétien

22 mars 1835-22 avril 1838

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Cerf

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En donnant pour titre à ce quatrième volume des Sermons paroissiaux « Le Paradoxe chrétien », nous voulons indiquer que Newman a prêché devant ses paroissiens des aspects apparemment opposés entre eux concernant la vie et l'enseignement du Christ d'abord et, par voie de conséquence, la vie des chrétiens imitateurs du Christ. Maints sermons de ce recueil diffusent une tonalité pascalienne à laquelle le lecteur français sera sensible : un renvoi explicite aux « Pensées » est fait à la fin du sermon 16. Ce sont, par exemple l'humilité et l'obscurité de l'avènement du Christ mises en contraste avec la gloire qu'il tient de son Père ou bien, selon le mot de Pascal, « l'éclat de son ordre » c'est aussi le voile qui le cache au monde et le découvre au croyant : ce sont les tensions qui composent la vie chrétienne faite de devoirs et d'attitudes qui semblent contraires et sont néanmoins à observer ensemble. L'un des traducteurs a souligné, à juste titre « le sens qu'a Newman du paradoxe vivant que constitue l'existence chrétienne, [et que] là où il n'y a pas paradoxe, existence paradoxale, il n'y a pas non plus d'existence chrétienne authentique » et, pour mieux juger de cette réalité, il suggère de rapprocher ces sermons des écrits d'un autre grand converti anglais né à la fin du XIXe siècle, qui, plus jeune que Newman, ne fut pas sans connaître son oeuvre, G. K. Chesterton. Quand Newman publia ce volume, au printemps de 1839, il était à l'apogée de son influence dans l'Église anglicane et il écrivit à sa soeur qu'il entendait que ce quatrième volume fut le meilleur. Arrivé là, le prédicateur ne songeait pas à abaisser l'idéal de la vie chrétienne ou en masquer les difficultés, mais il savait aussi en montrer l'attrait et la beauté.
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